Depuis cent cinquante ans, cette pauvre Emma Bovary souffre et pleure dans cent, dans mille villages et villes de France. Parce qu'elle ne sait pas vivre, ni aimer, elle rêve ses amours et sa vie. Et cependant, elle est belle, sensuelle, audacieuse. Mais une imagination déréglée, l'exaltation romanesque, un époux médiocre et obtus, l'absurde goût du luxe et des amants méprisables vont l'entraîner dans la ruine et une mort affreuse.
Pour diriger cet "orchestre des instincts et des sentiments féminins", qu'est selon lui Madame Bovary, Flaubert souffre mort et passion, à la fois grand prêtre et martyr de l'art, du style et de la beauté. Mais derrière la perfection du chef d'oeuvre apparaît la crudité, la violence et l'érotisme, comme dans un roman d'aujourd'hui.

Je ne suis pas une grande amoureuse des auteurs tels Emile Zola (on m'a fait la remarque que ce n'était pas du même genre et donc je l'enlève car en y réfléchissant, il est vrai qu'il ne fait pas parti des auteurs comme ceux que je cite après. Merci beaucoup à celles qui m'ont fait la remarque.), Guy de Maupassant et Gustave Flaubert. Je n'arrive pas à lire leurs livres qui pourtant doivent pour certains être interessant. Aussi quand je l'ai emmené en vacances, je ne pensais pas du tout le finir voir le lire. Et pourtant, à peine commencé, je fus déjà dans l'histoire et dorénavant, plus j'avançais dans le récit plus je ne pouvais le lacher. L'histoire est bien menée tout le long et j'ai trouvé le personnage d'Emma Bovary très interessant. A chaque fois qu'elle prenait une résolution, j'espèrais qu'elle s'y tienne. Je voulais qu'elle s'en sorte, qu'elle vive sa vie telle qu'elle est et non pas telle qu'elle la rêve. Je le conseille vraiment, vous n'allez pas être déçus.